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» Dim 10 Juin 2018 - 22:46    
 
The Mad Hatter's caseFt Lysandre ArmandAndrew pressait son visage contre ses paumes avec vigueur, au point qu’il s’en serait presque fait mal. Mais ses méninges étaient en pleine action, il s’était enfermé dans une réflexion intensive. Lorsque c’était ainsi, le langue-de-plomb faisait abstraction de tout ce qui était extérieur, et même la douleur ne pouvait l’atteindre. Une seule note était posée sur le bureau devant lequel il était assis. Seuls quelques mots à l’encre noire d’une écriture en patte de mouche couvraient une feuille majoritairement blanche. Dossier Edmond Hatter Septembre 2005.

C’était toujours un premier pas d’en avoir le titre, mais Andrew était en quête du document complet depuis une matinée entière déjà. Se le procurer n’aurait dû demander que quelques instants, on ne faisait pas attendre une langue-de-plomb. Mais il avait fallu bien évidemment que le dossier en question soit égaré... Une affaire qui était passée presque inaperçue, le ministère ayant tout fait pour empêcher la dispersion de rumeurs. Et puis le meurtre de sa sœur et de son beau frère par un sorcier fou furieux,  ce n’était pas si exceptionnel, malgré l’horreur innommable de la chose. On trouvait d’ailleurs trop facilement ce genre de faits divers dans les journaux moldus. Non, ce que ne pouvait ignorer Moriarty, c’était que l’assassin faisait partie d’une famille dont le sang autre fois pur n’avait été « entaché » que par l’alliance avec une sang-mêlée. Or, voilà qu’était arrivé dans la petite famille presque parfaite un né-moldu bien vite marié à la fille Hatter, de quoi gâcher la lignée. L’ascendance du beau-frère pouvait n’être qu’une coïncidence.

Mais l’intuition d’Andrew lui disait autre chose. L’affaire datait de quelques mois, et bien que la plupart des sorciers l’ignorait, le ministère ayant une fois de plus bien fait son travail, c’était pendant cette période que la voix de Gustav G avait commencé à se faire entendre par les enquêteurs. De quoi faire naître bien des hypothèses quand au sens véritable du meutre. Et pourtant, cette histoire de fratricide était presque tombée dans l’oubli et personne n’avait établi de relation entre les éléments jusqu’alors. D’ailleurs, le brun n’y aurait jamais songé si on ne lui avait pas rapporté qu’un des détenus d’Azkaban, Edmond Hatter, avait subi un sortilège d’amnésie. Certes la prison n’inspirait plus le même crainte qu’avant, les Détraqueurs n’en étaient plus les gardiens depuis la Seconde Guerre. Mais de puissants charmes la protégeaient de toute intrusion ou évasion la prison  et s’étaient pour l’instant montrés d’une efficacité redoutable. Enfin plus maintenant puisque quelqu’un avait forcément du s’introduire dans le pénitencier pour effacer la mémoire de Hatter. A moins que ce fût l’œuvre d’un des gardiens ?

De quoi attiser la curiosité du langue-de-plomb qui avait immédiatement envoyé chercher le dossier complet de l’affaire Hatter qu’il désirait éplucher avec soin. Sauf que personne ne lui avait rien ramené sinon une nouvelle décevante. Le document restait introuvable, ce qui participait à renforcer les soupçons de Moriarty, ça faisait beaucoup trop de hasards concernant un seul criminel. Tout ce qu’il avait finalement pu en tirer, c’étaient les grandes lignes.

-Qu’est-ce que tu peux bien cacher Ed ? murmura Andrew presque pour lui-même.

C’était incontestable, quelqu’un avait voulu le faire taire. Mais qui et surtout pourquoi ? Quelle frustration de se sentir soudain bloqué dans une enquête. L’employé du ministère s’en serait mordu les doigts. Un léger bruit de pas alerta soudain Andrew, il se leva soudainement et se retourna sans attendre, brusquement. Ce n’était là que son assistant qui venait de pénétrer dans son bureau, le jeune Davy Elliot. La langue-de-plomb se serait bien passé de lui, mais ça allait avec le métier. Il émanait d’Elliot, déjà petit et maigre, un tel manque d’assurance qu’il faisait plus pitié à voir qu’autre chose.

-Vous venez m’annoncer de meilleures nouvelles que les précédentes ? demanda sèchement Andrew.

Une lueur apeurée brillait dans les prunelles du petit blond, ce n’était qu’un gamin craintif.  Le brun avait déjà constaté à plusieurs reprises qu’il l’effrayait lui-même. Jamais Elliot ne pourrait assurer dans la profession s’il ne s’imposait pas un minimum, c’était couru d’avance.

-Impossible de mettre la main sur le dossier, mais j’ai au moins appris le nom de la greffière qui était présente ce jour là. Une certaine Armand, je peux aller dans les archives la contacter dès maintenant Mr. Moriarty.

-Ce n’est pas la peine. J’irai l’interroger moi-même.

-Très bien Mr. Moriarty.

L’incorrigible assistant finissait toutes ses phrases avec la même tournure, au point que c’en était risible. Andrew préférait nettement s’assurer lui-même de recueillir les informations voulues, il n’était pas certains de faire conscience à Elliot. Il quitta donc la pièce avec à la main la feuille presque blanche qu’il avait fixée pendant des minutes entières. Le brun emprunta l’ascenseur qui  se remplissait au fur et à mesure qu’il évoluait. Un sorcier dont le langue-de-plomb ne se souvenait plus lui adressa même la parole :

-Alors Moriarty, on se décide enfin à sortir de sa grotte ?

Andrew ne lui répondit que par un rictus acerbe. Pourquoi les gens s’entêtaient à faire ce genre de remarques stupide ? C’était insupportable. Il descendit à l’étage -2 et se dirigea vers les archives. Une fois arrivé, il fit demander Armand, et on lui indiqua un petit bureau derrière lequel était assise très jeune femme brune la tête penchée vers ce qui devait être un document ou bien un livre. Le langue de plomb s’approcha d’elle, inquisiteur.

-Miss Armand ? Puis-je vous parler ?


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