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Magic Never Dies :: Ailleurs en Grande-Bretagne :: Les cimetières
 
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» Sam 10 Nov 2018 - 14:22    
 

ft. FLORES Adélia

Informations diverses.

15 mai 2006 - 20h

Aujourd'hui était un jour spécial. Aujourd'hui c'était l'anniversaire de GranDaddy. Cela faisait déjà dix ans qu'il était décédé. Le temps passait vite. Granny et moi étions allé nous recueillir sur sa tombe ce matin, de bonne heure. Un pincement au cœur m'avait harcelé toute la journée. J'aimais beaucoup mon GranDaddy. Il était loufoque, joyeux et faisais plein de bêtise avec moi. Et me couvrait de cadeaux aussi. En fait, passer un mois avec GranDaddy était sûrement la meilleure partie de mes vacances ! Les semaines suivant son décès avaient été pénibles. Surtout lorsque pour les vacances, c'était Nanny qui était venue à la maison un mois et non pas nous qui étions allés chez eux, à Londres. Et GranDaddy n'était pas là. Aussi, le jour où j'ai appris que j'étais une sorcière, je brûlais d'envie de le dire à GranDaddy. Je suis allée lui montrer un tour discret – et en toute illégalité – au cimetière, dès que j'ai pu. Je sentais qu'il était fier de moi ! Autant, dire à Nanny que j'avais des pouvoir magique reviendrait à me damner, autant j'étais sûr que GranDaddy aurait adoré. Sa petite-fille était une sorcière ?! Merveilleux ! D'ailleurs, il était possible qu'il s'en soit douté avant nous tous ! Toute petite enfant, j'avais tendance à réussir à attraper tout ce qui était hors de porté et depuis GranDaddy me surnommait sa petite greedy fairy et ne manquait pas de me faire un clin d’œil appuyé ! Et si, il avait compris qu'il y avait quelque chose de spécial chez moi ?

Je regardais la façade de chez ma grand-mère. Une vraie maison typique londonienne, étroite, sur trois étages, blanche, le porche sous abattant en haut de quelques marches, une numéro doré 580 sur la porte, en dessous, un escalier menant à l'impraticable cave bondée où étaient entreposés les meubles des soixante dernières années de déménagement de mes grand-parents. C'était la première fois depuis mon installation que la vue de cette maison m'attristait. Je n'avais pas réalisé, mais depuis que GranDaddy n'était plus de ce monde, il n'y avait plus eu de vélo rouillé sur le pas de la porte, plus de pot de fleur encombrant sur les marches et plus gamelle de croquette pour les chat errant. Je me promis de changer ça et de mettre quelques croquette sur le porche dés que je serais de retour. Mais pour le moment, je n'avais pas envie de rentrer.

J'ouvrais néanmoins la porte et appelais Merlin. Quelques secondes de silence et –  pati pat pati pat pati patmiaou ! Un gros museau tout gris et tout poilu dépassait de la dernière marche.

« Allez, viens gros machin, on va se promener ! »

Ni une ni deux, le gros morceau de fléreur bondis de marches en marches, en loupant une bonne demi douzaine et vint se frotter à mes jambes, fébrile. Pour un fléreur, il était assez gros – pas gras, gros, je le nourrie convenablement mon bébé – mais comparé à un chat, il avait une taille assez moyenne. De plus, ses poils mi-long faisait qu'on se rendait assez peu compte de sa queue de lion. Il avait juste un sacrément gros plumeau au bout de la queue qui lui donnait un air comique. Seule ses oreilles particulièrement grandes marquait la singularité de l'animal. Tout gris moucheté avec un museau tout rond chaton et des yeux effilés, il était vraiment joli, atypique, mais joli. Je le pris dans mes bras pour le serrer fort. Une vague de réconfort réchauffa mon cœur. Mon bébé à moi....

Tout à coup, Merlin me surprit à grogner. Ça ne lui arrivait pas souvent. Il s'agitait dans mes bras et grognait de plus belle.

« Qu'est ce qu'il y a mon beau ? Eh, ça va... »

Une personne apparue dans la lumière du lampadaire et Merlin feula, grogna plus fort que jamais. Je sentais ses griffes se planter dans mes mains. Le pauvre fléreur était dans un état de stress que je ne lui avait jamais connu.

« Tout doux, tout doux, tout va bien, là, là... »

J'essayais de le rassurer en le caressant, mais rien n'y faisait, il continuait à feuler à l'inconnu. Celui-ci était encapuchonné, portait une longue cape, tout de noir vêtu. Je ne distinguais pas son visage et lorsqu'il regarda en direction de Merlin, j'ai eu un frisson. Cette personne faisait froid dans le dos. Parfaitement immobile jusque là, la silhouette continue sa route. Son ample cape lui donnait l'air d'une ombre maudite. Voila l'image que je me faisait d'un détraqueur, et la peur qui montait en moins ne faisait que renforcer cette sensation. Je me résonnais en me répétant qu'il ne pouvait être un détraqueur. Qu'aurais fais un détraqueur en pleine rue moldue, si loin d'Azkaban ? Et puis, j'avais clairement entendu des bruits de pas et un détraqueur volait. Du moins je le croyais. A mesure que la personne s'éloignait, Merlin se calmait. Il avait encore le poil tout gonflé quand elle tourna à l'angle de la rue.

La peur s'éteignait peu à peu en moi, laissant place à une curiosité morbide. Pourquoi un sorcier – car il était définitivement un sorcier, il dégageait cet aura magique que les sorciers dégage, et puis surtout, plus aucun moldu ne porte de cape aussi longues – se baladerait ici, si loin du centre-ville sorcier ? J'aurais juré ressentir du dégoût émaner de sous la capuche, à ma vue. Il ou elle avait du me prendre pour une moldue. Un sorcier suprémaciste ? En plein quartier moldu ? Qui avait donné la peur de sa vie à Merlin ? Au vu de l'actualité du moment, une sorcière née-moldue censée serait rentrée chez elle et enfermée à double tour, enchantement de verrouillage et protego autour de la maison. Mais il s'avérait que j'aimais à provoquer mon bon sens.

«Merlin, tu veux venir ? »

J'interrogeais mon fléreur en le posant au sol. Ma famille m'avait d'abord pris pour une gateuse qui parlait à son chat qui ne comprendrait rien. Ils ont vite déchanté en voyant le nombre d'ordre complexe auxquels il savait répondre. Il avait l'obéissance et la compréhension d'un chien ultra entraîné et j'étais persuadé qu'il savait lire les intentions. Après tout, les fléreur étaient connu pour repérer les individus suspects, alors pourquoi pas comprendre les intentions dans les paroles, sans pour autant en comprendre les mots ?

Le félin se frotta à mes jambes quelques secondes en ronronnant puis s'en alla à la suite de la silhouette. Le ronron signifiait probablement « maman, je vais certainement pas de laisser aller dans ce pétrin toute seule, je te protégerais ! ». Qu'est ce que je l'aimais ce puce ! Je m'en allait alors à sa suite, dans les rues londoniennes faiblement éclairées, commençant à être désertées. J’engouffrai moi aussi mon visage sous la capuche et saisi ma baguette à ma taille, la glissant discrètement dans ma manche. On savait jamais.


Le cimetière ? Sérieusement ? Il n'y avait pas endroit plus cliché pour une louche silhouette encapuchonnée que de se rendre dans un cimetière, de nuit, à bientôt vingt-et-une heure. Il fallait croire que ma journée allait être marquée sous le signe de la pierre tombale. Autant, le cimetière sorcier était charmant en journée, fleuri, calme, de nombreuses runes s'agrippant aux arbres, pierres, dalles. Autant, de nuit, il était beaucoup moins accueillant. La lumière de la rue n'éclairait que le début de l'allée principale. Au loin, seules quelques carrefours étaient éclairés. Le reste du cimetière était plongé dans une obscurité des plus étouffante.

J'avais perdu toute trace de la silhouette et même Merlin semblait ne plus savoir vers où se diriger. Je lui donnais une caresse pour me donner du courage. Je m'aventurais sous l'arche. Par chance, le ciel se dégagea alors que je faisait mes premiers pas dans l'obscurité. Je n'avais pas envie de lancer un lumos, de peur de me faire repérer par l'hostile sorcier. Un coup d’œil à la lune me signala que bientôt, les loup-garous seraient de sorti. Une idée, qui  ne fit que renforcer ma nervosité.
Pourquoi est-ce que j'ai voulu le suivre ? Pourquoi ?!

Lentement, Merlin et moi étions arrivés sous un lampadaire, à quelques centaines de mètre de l'entrée. Il me semblait que cela faisait des heures que nous avions pénétré dans les lieus. J'avalais ma salive et me baissait pour caresser à nouveau le poilu. Je sursautais quand il se mit à grogner et bondi dans l'ombre, vers le cœur du cimetière et une bruissement dans les feuilles. Encore un bruit de feuilles écrasées, les derniers grognements perceptibles de Merlin et puis plus rien. Le silence se referma sur moi. Tombée sur mes fesses, je tremblait de tout mon corps. Mon visage s'était découvert dans la chute. Je fixait l'obscurité vers laquelle Merlin s'était allé. Je ne me souvenais pas avoir déjà eu aussi peur. Pour moi. Et mon fléreur. Je n'avais qu'une envie, c'était de déguerpir d'ici. Mais je ne pouvais pas. Pas sans Merlin ! Qui sait ce qui aurais pu lui arriver ?!

Je me relevais, les jambes en chiffon et m'époussetais les fesses. Je serais fort ma baguette entre mes doigts. Je fixais l'ombre. J'essayais de me convaincre à m'y aventurer. J'étais pétrifiée. Je respirais probablement très fort et vite. Je n'arrivais pas à décrocher le moindre mouvement quand tout à coup l'horreur me frappa. Un miaulement, une plainte, horriblement forte et puissante résonna, il me semblait dans tout le cimetière. C'était l'électrochoc dont j'avais besoin. Baquette dégainée, je me ruais dans la direction du cri, dans l'ombre palpable du cimetière.

Je maquai de trébucher sur de nombreuses tombes. J'étais essoufflée mais continuais de courir, tout droit, du moins il me semblait, dans la direction du dernier miaulement. Depuis d'ailleurs, le silence morbide du cimetière avait repris sa place. Mon pauvre fléreur, pourquoi l'avais-je laissé venir avec moi ? J'étais une maman horrible, la pire qui soit !


« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Je hurlais alors que je venais de percuter quelqu'un, nous envoya tout deux au sol. La peur prenant le dessus sur la douleur, je reculais, me traînant au sol jusqu'à percuter ce qui était sans doute une tombe. Prise de court par cette soudaine entrave, je pointais ma baguette vers ce que je devinais être l'autre personne. Je tremblais comme une feuille, était à cours de souffle et gémissait probablement de peur.

Et si c'était le sorcier louche ? Et si il était un ancien mangemort ? Et si il était partisans de G ? Et si il savait que j'étais née-moldue ? Et si il me tuait ?

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» Dim 11 Nov 2018 - 0:15    
 



  • Adélia Flores


  • Erell Treffin

Ô Des-tinée


  • Je sais pas trop qu'est-ce que je fous là. Je pense que l'important, c'est d'y être, non ? Les cimetières, ça devait bien finir par me connaitre, de toute façon, avec tous les ennuis qui me collent au cul. Alors une visite de plus ou de moins en ces hauts lieux, ça va pas changer grand chose. Moi, j'ai fait que suivre, rien de plus.

    Je suis un peu essoufflée quand j'arrive dans le cimetière. En même temps, quand j'ai vu Voldichette, le chien au museau tout plat que j'ai récupéré y'a un mois, partir en courant, je me suis demandé ce qui se passait. Je venais juste de laisser tranquille dehors pour qu'elle se dégourdisse les pattes qu'elle a filé, comme ça, zou.

    Et moi, un peu inquiète, bah j'ai suivit. Et j'ai atterrit dans le cimetière.

    Il fait un peu frisquet ce soir. Un peu comme à toute heure du jour ou de la nuit, en fait. L'Angleterre, c'est un peu beaucoup pourri niveau température. Et moi, j'ai eu la bonne idée de débarquer en début d'hiver en plus. En plus de pas pouvoir marcher pieds nus, je peux même pas porter de sandales si j'ai envie de pas crever dans l'heure qui suit. On me promet depuis des mois que le beau temps reviendra, mais moi, je l'attends toujours ce soleil. Et en attendant, il gèle sec.

    Mais c'est pas quelques tombes et une ambiance sinistre qui vont me décourager. Je perds pas de temps avant de m'élancer à travers les sépulcres. Je suis pas une grande coureuse, vu le peu d'activité physique que je fais. Mais faut croire que l'inquiétude et l'amour pour Voldichette donne des ailes, parce que j'ai jamais été aussi rapide.

    Toutes les bonnes choses ont une fin : ma poussée d'adrénaline me fait percuter une silhouette dans les brumes et nous envoie tous deux bouler par terre. Se prendre un coin de tombe dans le cul, ça fait vraiment pas plaisir. J'le sens venir, ce vilain bleu qui pointera bientôt le bout du nez. Il va être magnifique et embellira ma personne à la perfection.

    - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Y'a vraiment des gens qui sont dotés d'une rare éloquence. Toujours un plaisir de les entendre parler. Malheureusement, le corps que j'ai percuté n'est pas de ceux-là, puisqu'après ce cri très viril, j'entends des gémissements, que je n'essaie même pas de comprendre. Avec moi, c'est plutôt dans un lit qu'on gémit. Les cuisines, je veux bien, mais un cimetière, c'est vraiment beaucoup trop glauque pour moi.

    Mais j'ai pas le temps de plus réfléchir que ça que je me retrouve avec une baguette sur la gorge. Sérieux ? C'est pas cool ça. Moi, j'ai rien demandé, je veux juste comprendre ce qui arrive à Voldichette et.... Merde, je l'ai perdu de vue. Et dans l'état actuel des choses, je risque pas de la retrouver de si tôt.

    - Nan, mais t'sais, moi j'ai rien fait, j'comprends pas pourquoi tu m'agresse comme ça, je venais juste m'occuper du chien. Si tu cherches une jolie minette à détrousser d'un peu de pognon, t'es pas tombée sur la bonne, moi j'suis complétement à sec.

    Impossible de voir son visage, dans l'obscurité. L'important, c'est surtout cette baguette qui s'enfonce dans la peau de mon cou. Bientôt, y'aura pas que mes fesses qui seront marquées par cette soirée. Alors le mec qui m'a bousculé serait bien gentil de me lâcher la grappe.


D.M.
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» Dim 11 Nov 2018 - 14:22    
 

ft. FLORES Adélia

Informations diverses.

15 Mai 2006 - 20 h

« Nan, mais [...] rien fait, […] pourquoi tu m'agresses […] m'occuper du chien […] cherche […] minette à détrousser […] tombée sur la bonne […] . »

Quoi ? Quoi ? Il voulait me faire les poches ? Et il avait agresser un chien ? Le pauvre ! J'espérais qu'il n'avait pas trouvé Merlin. Mon pauvre bébé innocent.

Attendez. Attendez. Attendez attendez attendez....

Ce que j'entendais n'étais pas la voix d'un « il ». C'était une elle. Déjà. Et cette voix me disait quelque chose. Ma respiration était toujours aussi rapide que mon cerveaux était probablement mal oxygéné, j'avais du mal à joindre deux pensées cohérentes.

Je ne m'étais pas rendu compte que plus le stress et la panique montait plus je m'étais redressée sur mes genoux et tenais ma longue baguette au creux de la gorge de la femme. Le bout renforcée d'un habillage en argent ajouré, elle devait avoir la sensation d'un couteau sous la gorge.

La lune se dégagea enfin de l'entrave des nuages. Peu à peu les environs se firent plus clairs et je pu distinguer les traits de mon « assaillante ». Je plissais les yeux et – OH MON DIEU !!

« Par Merlin, m'exclamai-je, Adélia ! »

Je tenais en joug Adélia, la femme que j'avais rencontré le soir de mon arrivé, à son anniversaire. Et avec qui j'avais passé la nuit, mais ça c'était un détail. Un jeu entre copine ? Mais surtout, je ne m'attendais pas à la retrouver sous ma dominance de si tôt. J'étais à moitié à cheval sur elle, ma baguette sous sa gorge donc, alors qu'elle était avachis sur une tombe. Plutôt cocasse comme position pour deux ex-amantes.

« Par Merlin et Flamel, je suis désolée ! »

Je lâchais ma baguette qui alla rouler dans l'herbe et attrapais ses mains dans les miennes, le regard plein d'horreurs.

« Je suis désolée, je suis tellement désolée, j'ai suivi un gars en capuche louche jusqu'ici, il avait fait peur à Merlin, et quand on est arrivé, il s'est enfuie. J'avais peu pour lui et parce que le sorcier avait l'air de pas aimer les moldus. Et moi je suis née-moldue, alors j'ai cru qu'il allait me tuer, comme les autres et j'ai entendu Merlin pleurer alors j'ai couru pour le chercher et […] »

Je continuais à déblatérer des paroles à une vitesse telle qu'elles en devenaient sûrement dure à comprendre. Je ressentais un mélange de peur, d'horreur d'avoir agressé une amie et de soulagement : j'étais plus seule !

La prophétesse
Âme errante MDJ
La prophétesse
Photo d'identité : Ô Dés-tinée... 62s5
Bio :
Certains disent que son nom est Ursula, d'autres qu'elle n'est qu'une ombre sans vie. Tu la croiseras au détour de l'allée des Embrumes et, si tu as de la chance, au lieu d'aboyer elle lira ton destin dans la paume de tes mains.

Sorcier de sang inconnu
Voyant (faculté innée)
Permis de transplanage :

Porte-monnaie (G) : 546
Gringotts : Pas de compte

Ecole : de la vie
Inventaire : Aucun bien listé
Pseudo IRL : Mystère !
Date d'inscription : 04/10/2017
Parchemins : 307
Médailles : Aucune médaille pour l'instant
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» Dim 11 Nov 2018 - 14:22    
 
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» Sam 24 Nov 2018 - 21:41    
 



  • Adélia Flores


  • Erell Treffin

Ô Des-tinée


  • Toute une flopée de jurons s'échappe des lèvres de mon agresseur, qui a l'air de remettre mon visage - ou ma voix que sais-je - alors que pour le moment, je reste dans le noir total. Est-ce que je dois vraiment me souvenir de chaque personne croisée au cours de ma jeune vie ? J'ai quand même autre chose à faire que de tenir un catalogue de tout ça, surtout que je ne revois pas la plupart.

    Le désolement se lit dans la voix de la jeune femme quand elle m'attrape les mains, les tient entre les siennes. Un peu plus et j'aurais l'impression qu'on me demanderait en mariage. Heureusement, plus de baguette pour me menacer, surtout qu'elle était pas bien confortable dans le genre pointu et métallique. Un Moldu aurait pu s'y tromper et y voir une lame.

    Elle a l'air complètement paniquée tandis qu'elle me débite tout un tas de paroles, trop vite, et un peu trop longues pour que je suive tout ce qui se dit. Je comprendrais presque ce que ressente les gens quand je me met à parler.

    - Je suis désolée, je suis tellement désolée, j'ai suivi un gars en capuche louche jusqu'ici, il avait fait peur à Merlin, et quand on est arrivé, il s'est enfuie. J'avais peu pour lui et parce que le sorcier avait l'air de pas aimer les moldus. Et moi je suis née-moldue, alors j'ai cru qu'il allait me tuer, comme les autres et j'ai entendu Merlin pleurer alors j'ai couru pour le chercher et…

    Je ne pu m'empêcher de sourire, amusée. Les gens s'inquiétaient vraiment d'un rien. Comment ce bonhomme aurait-il pu savoir la consistance de son sang ? Il aurait plutôt été effrayé en l'entendant parler, ou avait tenté de s'y soustraire en fuyant.

    - T’inquiète paupiette, Maman Addie est là pour taper sur la gueule des méchants.

    Bon, en réalité, j'étais même pas capable de battre en duel une petite princesse, donc j'allais botter le cul de personne. Mais si ça pouvait la rassurer, j'allais pas faire la fine bouche. Et puis, un petit mensonge comme celui-là n'avait jamais tué personne.

    - Sinon, ce serait cool que tu te pousses, juste un peu tu vois, de quoi arrêter de m'étouffer, histoire que je meurs pas trop tôt. Je suis encore fraîche et pimpante, moi, j'ai encore toute la vie devant moi et j'aimerais bien en profiter, quand même.

    Je repousse doucement la jeune femme tranquillement installée sur mon corps pour tenter de me redresser, au moins partiellement. C'est comme ça que je reconnais enfin le doux minois de la sorcière entre les mèches de sa crinière blonde.

    - Ah bah je savais que j'étais un bon coup au lit, mais quand même, c'est pas hyper décent de te jeter sur moi dans un cimetière dans l'espoir d'un round deux. Tu sais, si ça tenait qu'à moi, on serait déjà dans un lit. Mais là, tout de suite, ça me tente vraiment pas. Les tombes c'est pas hyper confortables, tu sais ?

    Je peux pas m'empêcher de sourire. Je ris, je la taquine, parce que de mes souvenirs brumeux, c'est l'une des seules choses sympas que me soient arrivées durant cette joyeuse soirée d'anniversaire. Je me suis un peu servi d'elle pour oublier des images imprimées dans mon esprit, je l'avoue. N'empêche qu'elle était bien sympa, et puis comparé à l'ours mal léché d'à côté, c'était une bien meilleure idée de l'entraîner elle dans ma chambre.

    J'aurais bien rajouté deux trois mots, mais une silhouette finit par se dresser près de nous. Impossible de bien la discerner dans l'obscurité, mais elle m'a l'air bien trop grande pour être rassurante. Je fronce les sourcils, un peu inquiète, tâtonne à la recherche de ma baguette. Quoique je puisse en dire, il n'y a rien de chaleureux dans cette présence.

    Peut-être est-ce cette personne qui a suivit Erell ? J'avais pas envie de croire qu'elle lui voulait du mal, mais à l'instant, j'en suis un peu moins sûre. C'est bien beau de faire la grande gueule, de tout braver, mais niveau pratique c'est souvent bien différent. Et avec l'obscurité de la nuit, tout ça m'a l'air un peu trop dangereux pour les deux midinettes qu'on est.



D.M.
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